En fin de mission au Togo, l’ambassadeur des États-Unis, Patricia Hawkins, a interpellé le gouvernement togolais sur la réduction de la pauvreté et l’impunité le 6 juillet 2011. Son discours d’adieu résonne encore dans les mémoires.
Le gouvernement togolais a lancé des actions contre la corruption, mais après le lancement de ses programmes, aucun fautif n’a été arrêté puis traduit devant les juridictions nationales. « Le président Faure Gnassingbe tous les partis de l’opposition, en leur demandant de prendre part à un dialogue inclusif. Il a également parlé de la reduction de la corruption », avant d’ajouter que: « Tous ces messages sont très importants. Toutefois aucune action concrète n’a suivi. Dans mon discours de l’année passée, j’ai parlé de la corruption. Une année vient se s’écouler. Quelque chose a-t-il changé? Qu’est ce qui a été fait? A t’on mené des enquêtes sur les douaniers, fonctionnaires d’Etat, gendrames pour ensuite les traduire en justice pour délit de corruption? Pourquoi il faut seize signatures différentes pour sortir un contenaire du port? Bien gouverner n’est pas d’envoyer les forces de sécurités en masse pour tirer les gaz lacrymogènes sur les étudiants qui ont des revendications raisonnables et justifiées », a déclaré l’ambassadeur Patricia au cours de son discours d’adieu.
« Pourquoi les rumeurs courent-elles qu’un juge a reçu 2.000.000 de francs Cfa comme pot-de-vin, mais aucune investigation n’a été faite à propos de ce juge? », a-t-elle poursuivi.
Depuis son interpellation qu’est ce qui a été fait concrètement pour assaisnir les finances publiques et lutter contre la corruption?
Davi
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