Les manifestants sont toujours mobilisés pour exiger le retour à la Constitution de 1992 et le vote des Togolais de l’étranger.
Malgré les intimidations, les populations sont sorties massivement ce premier jour de la manifestation l’opposition togolaise. A Lomé, la manifestation a eu lieu sans incident.
Mais à Sokodé et à Bafilo, les militaires ont dispersé les manifestants à coup de gaz lacrymogènes. On dénombre des blessés.
Sur la radio Bbc, le ministre de la sécurité, Yark Damehane a déclaré que la marche de Sokodé et de Bafilo ne sont pas autorisées. « Il y a des armes qui sont en circulation. Les armes de deux militaires tués ont disparu avec les munitions. Est-ce que c’est raisonnable qu’on manifeste? » a t-il martelé.
L’opposition sera encore dans les rues les mercredi 8 et jeudi 9 novembre 2017.
Selon des informations concordantes, une délégation de l’Union européenne et des États-Unis a pris la destination du nord Togo pour constater de visu les manifestations.
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