Les discussions entre le gouvernement et la coalition des partis politiques de l’opposition n’ont rien donné. Il s’agit des vieilles revendications que réclament l’opposition depuis le début des manifestations publiques.
Au cours du premier round des discussions, le parti au pouvoir s’est campé sur sa position. Le parti Union pour la république (Unir) du président Faure Gnassingbe ne cède pas devant le retour à la constitution de 1992 et le départ immédiat de ce dernier.
En plus, les représentants de Unir veulent donner une opportunité à Faure Gnassingbe de briguer un 4e mandat après 2020.
Du côté de l’opposition, il y a rien de nouveau qui profile à l’horizon. Au cours du dialogue, « nous avons expliqué ce que veut le peuple et les représentants de ce régime qui opprime le peuple et l’appauvrit ont pris la parole pour dire que pour eux, si le retour à cette Constitution doit impliquer que le Chef de l’Etat actuel ne soit pas candidat en 2020, ce retour n’est pas possible, a affirmé la porte parole de la coalition des partis politiques de l’opposition, Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson.
Les deux camps ne sont pas compris pour apaiser le pays. Les discussions vont elles se poursuivre à Accra? Car selon le media ‘la lettre du continent’, l’un des leaders de l’opposition, Tikpi Atchadam, aurait voulu prendre part à ce dialogue mais pas à Lomé.
Casier numéro 83 (Maison de la presse)
42, rue Atimé, Tokoin-Gbadago, Lomé - Togo.
Tél.: 0022893643812, 004915217480731
Email: redaction@golfenews.info