Depuis les conclusions de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR), l'opinion publique s'attendait à une limitation du mandat présidentiel, à la modification du scrutin uninominal à un tour et aux réformes institutionnelles profondes. 

Mais, en vain, comme on le dit, l'eau a tant coulé sous le pont, mais une autre page n'est jamais ouverte.

 Bref les lignes n'ont pas bougé d'un seul iota, sauf l'accord du parti politique de Gilchrist Olympio Union des forces du changement (UFC) et du parti au pouvoir, Union pour la République (UNIR).

La mise en place des comités de discussion sur les réformes politiques n'a jamais abouti aux réformes institutionnelle et constitutionnelle au Togo. 

  Les Accord Cadre de Lomé (ACL), l'APG, la CVJR, le CPDC n'ont jamais abouti. Encore un nouveau cadre de discussion dénommé HCCRUN. 

Que fera le HCCRUN qu'un prélat n'a pu faire? Les travaux de la CVJR qui ont donné un résultat apprécié et appréciable même par l'opposition togolaise devrait permettre au pouvoir en place d'opérer systématiquement les réformes. 

Le scepticisme est grand sur l'aboutissement de cette nouvelle institution que dirige Awa Nana. La majorité des Togolais souhaite vivement la mise en oeuvre des réformes, mais elle traine toujours les pieds. 

Que fera le HCCRUN et que la CVJR n'a pas fait? Un proverbe Massaï dit "l'ombre du Zèbre n'a pas de rayure".