Le nouveau président élu du Ghana, Nana Akufo-Addo, a prêté serment le samedi 7 janvier 2017. 

Battu le 7 décembre dernier, aux urnes, le chef de l’Etat sortant John Dramani Mahama, laisse sa place à l'ancien défenseur des droits de l’Homme. 

Âgé de 72 ans, Akufo-Addo est investi lors d’une cérémonie au square de l’Indépendance, dans le centre d’Accra, devant plus de 6.000 invités et spectateurs.

Plusieurs chefs d'État africains ont assisté à cette prestation de serment dont l'ancien président ghanéen John Rawlings et John Kufuor. 

A chaque élection au Ghana, il s'en suit une transition pacifique sans heurts ni violence. 

C'est l'image que donne ce pays voisin du Togo qui est renforcée et perçue comme un modèle de stabilité dans une sous région souvent turbulente.

« Le Ghana s’est distingué pendant ces 25 dernières années comme étant un pays d’intégrité et de transparence », avait estimé à la proclamation des résultats l’un des observateurs du scrutin, Johnnie Carson, de l’Institut national démocratique.

Le nouveau président élu avait déclaré à l’AFP que les dirigeants qui souhaitaient rester en fonction à tout prix « naviguaient à contre-courant de l’Histoire ».

L'année dernière, Yayi Boni a cédé sa place à Patrice Talon au Bénin. Au Nigeria, Goodluck Jonathan a passé le témoin à Muhammadu Buhari en 2015.

Alors que dans d'autres pays africains, la Constitution ne limite pas le mandat et les élections présidentielles sont à un seul tour.

Nana Akufo-Addo avait orienté sa campagne autour de la relance économique et la lutte contre le chômage. (Crédit photo: lefasao.net)