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Les pays africains impuissants devant le virus Ebola
04 décembre 2014   -   Par Kouamivi Sossou

A l’horizon 2025, les 15 pays de la CEDEAO compteront près de 400 millions d’habitants souligne une étude de l’OCDE. Ce contexte de très forte croissance démographique s’accompagne déjà, actuellement, des questions fondamentales sur comment « penser le développement de l’Afrique de l’Ouest sans la prospective.»

Toute l’Afrique et particulièrement cette région a été une terre de défis, il faut le reconnaître. Mais l’actualité de ces derniers mois, a tant attiré l’attention sur ces situations dramatiques et parfois trop difficile à voir et accepter.

On se demande si cette région est devenue l’un des foyers d’expérimentation de toutes sortes de maux ?

L’OMS rapporte un total de 14387 cas (suspects, probables et confirmés) et 5168 décès dans les 4 pays affectés d’Afrique de l’Ouest (Guinée, Libéria, Sierra-Léone et Mali) du virus Ebola.

Les 3 pays les plus affectés (Guinée, Libéria et Sierra-Léone) rapportent de nouveaux cas répartis de façon très hétérogène selon les districts.

Au plan national, la transmission reste la plus intense en Sierra-Léone. Le nombre de nouveaux cas au Libéria est stable après la baisse observée depuis mi-septembre.

Les systèmes de santé nationaux paraissent incapables. Même les politiques publiques sanitaires coordonnées sur le continent ou dans cette région ouest africaine plus précisément, n’ont pas vraiment fonctionné pour garantir la protection des populations et endiguer le risque de propagation de cette maladie à virus Ebola.

Cette propagation de l’épidémie Ebola, tend à faire oublier cette partie de l’Afrique, qui tant bien que mal, fait des efforts pour aller de l’avant mais peine à œuvrer pour garantir un meilleur lendemain et destin de ses peuples et ses communautés.

L’évolution des conditions du nombre de victimes donne plus fortement encore un coup dur qui selon un certain nombre de chercheurs aura de forte incidences sur l’agriculture paysanne des pays en développement.

Cette situation peu enviable contribue par ailleurs à la diminution des ressources dans la filière agricole des pays de la sous-région, pourrait-on prédire.

En France, l’on s’interroge s’il faut toujours continuer par consommer les fruits et légumes venant d’Afrique? Comment peut-on se résigner devant cette tragédie ? Comme si cette maladie à virus Ebola se transmettait en consommant des aliments tels que les fruits ou des légumes entrés légalement en France. C’est peut-être la méconnaissance du virus Ebola.


Malgré l’enjeu crucial que cela représente dans un continent fortement touché par nombre de problèmes, l’on pense toujours que les solutions existeraient ailleurs notamment dans la multiplication des aides au développement et plus particulièrement resteraient une sorte de boussole qui va solutionner le problème.

Soulignons d’emblée, l’aide n’est que temporaire. Tant que des véritables mesures et des mécanismes sociopolitiques et culturels appropriés ne sont pas développés, confrontés et mis en œuvre sur le continent et notamment dans cette région, nous n’allons que résoudre temporairement nos problèmes.

Le continent va toujours être exposé et soumis à l’épreuve des aléas. Il y a donc urgence et nécessité de penser autrement l’Afrique outre qu’à partir des aides pour le développement et plus encore en période de crise.


Devant ces impasses voire ces échecs, il apparaît urgent de repenser en profondeur notre Afrique et son devenir, notre capacité à faire face aux aléas et non point sous le prisme de l’accroissement des assiettes financières des aides, mais beaucoup plus sous la lorgnette des choix stratégiques et décisionnels, des mécanismes politiques transversaux qui permettraient notamment de s’attaquer aux racines et aux germes qui génèrent et formatent ces maux bref faire ma prospection.

A cet égard, la mise en place des « institutions de veilles, et des lanceurs d’alertes », le développement et le financement des laboratoires de pensées, et de recherches constituent des gages non négligeables dans lesquels les dirigeants actuels doivent choisir d’investir et non investir dans les superflus (les armes de guerres etc…).

Nous sommes capables. L’Afrique est toujours capable avec ses nombreux intellectuels.

Le financement des recherches en Afrique nous paraît comme un passage difficile mais pas impossible à emprunter pour combattre à tout point de départ le mal d’où qu’il soit d’où qu’il provient. Il y a donc nécessité et urgence de tirer des leçons de cette malheureuse situation qui décime des populations et communautés entières dans cette partie du continent.

Le besoin des points de repères communs s’imposent de plus en plus comme une priorité majeure. La fermeture des frontières et des mesures sectaires ne feront pas fuir le virus Ebola. Mais, l’adoption des solutions idoines peut assurer une sécurité collective.

La jeunesse africaine a soif d’un meilleur destin de cette terre africaine qui est un patrimoine cher à préserver.

Source: Ako Gunn

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