« Lorsqu’il aura réparé la climatisation de l’amphithéâtre, il sortira de la zone CFA », une blague du président Emmanuel Macron à l’endroit de son homologue burkinabé. Loin d’être une blague pour certains, cette déclaration porte en elle les germes de la dépendance des pays francophones d’Afrique (qui utilise le franc Cfa) vis à vis de la France. (Photo google)
Au cours de sa derniere visite au Burkina Faso, le président francais a répondu à une question sur le franc Cfa.
« Le franc Cfa, la France n’en est pas le maître mais le garant. Qu’est ce que ça veut dire. D’abord c’est le choix des Etats membres. Personne n’oblige quelque Etat se soit à en être membre.
Le président Kabore peut décider demain, je ne suis plus dans la zone Cfa, il n’y est plus. Cette déclaration rappelle celle du président De Gaulle a Sekou Toure: « L’indépendance est à la disposition de la Guinée », mais avec toutes ces conséquences.
La question du franc CFA mérite d’être pris au sérieux, car les intellectuels africains, comme Kako Nubukpo, le trouvent comme une servitude volontaire des pays africains.
Les Etats qui ont en commun le franc Cfa ont juste peur du prix à payer en montrant leurs désaccords vis à vis de la métropole.
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