Trois militants du Parti national panafricain (Pnp) liment les dents derrière les barreaux pour des raisons jusqu’alors inconnues.
Arrêtés le 26 décembre à Dzagblé, une banlieue nord de Lomé, Ndancky Mohamed (vivant aux Etats-Unis et séjournant à Lomé), Tchadjobo Hady et Tchabana Ismael, tous membres du Parti national panafricain (PNP) ont été déférés le jeudi 4 janvier 2018 à la prison civile de Lomé.
Cette arrestation a été condamnée par les organisations des droits de l’Homme. Mais, le gouvernement togolais a fait le dos rond. Le président du Regroupement des jeunes africains pour le développement et la démocratie (Rejadd), M. Johnson Assiba, a condamné cette arrestation à travers un communiqué.
La coalition des 14 partis politiques de l’opposition exige la libération de tous les prisonniers politiques avant l’ouverture du dialogue avec le gouvernement.
C’est dans cette dynamique que le président du Pnp, Tikpi Atchadam, a rappelé au pouvoir de Faure Gnassingbé qu’actuellement une centaine de militants de l’opposition sont toujours derrière les barreaux. Et, leur nombre ne cesse d’augmenter. « La balle est dans le camp du pouvoir », a conclu Tikpi Atchadam.
Quant au ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Col Yark Damehame, il a indiqué qu’un procès sera ouvert très prochainement pour situer l’opinion sur les chefs d’accusation retenus contre les 3 militants.
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