Faure Gnassingbé a été élu président en exercice de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Pour l’opposition, ce dernier ne mérite pas cette place.

La présidente lyberienne Hélène Johnson Serleaf a passé le témoin à son homologue Faure Gnassingbé. Le président togolais appelle à plus d’intégration au sein de la communauté.

Responsabiliser la jeunesse en encourageant la mobilité économique, mettre à profit la population démographique, tels sont les objectifs de Faure Gnassingbé.

Mais dans le camp de l’opposition, c’est un autre son de cloche.

Les conditions de l’élection de Faure Gnassingbé, le refus de mettre en pratique les réformes constitutionnelles et institutionnelles ne donne pas un bon crédit à Faure Gnassingbé.

 » Le Togo reste le seul pays à ne pas connaître l’alternance depuis 50 années. Monsieur Faure Gnassingbé refuse d’exécuter les décisons de la Cour d’appel de la CEDEAO », déclare le chargé à la Communication de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Eric Dupuy.

Il a ajouté que l’Accord Politique Global (APG) a permis de légitimer Faure Gnassingbé, mais ce dernier depuis 2006,onze ans après refuse d’opérer les réformes.