La sortie des clergés a fait réagir le Mouvement des Jeunes pour la Popularisation de la bonne Gouvernance (Mjpg). Ils ne sont pas d’accord avec les évêques.
Au cours d’un point de presse animé à la veille du début des manifestations de l’opposition ce mardi 19 septembre 2017, le président de ladite association, proche de la mouvance présidentielle, Victor Talikpéti se demande si la déclaration des Évêques est de nature à apaiser le climat sociopolitique ou à servir de caution à ceux qui souhaitent l’embrasser.
« L’église représente une autorité morale qui en fait est le dernier rempart contre le désordre social » a t-il rappelé avant de s’interroger « ce qu’ils veulent est-il compatible avec leur vocation ? Et si toutes les autres religions se mettaient à choisir leur Constitution ? »
Il a ensuite déclaré que: « Nous tenons à souligner que notre point de vue est partagé par la majorité des Togolais, que la Constitution de 1992 est caduque. Elle aurait aujourd’hui 25 ans si elle était toujours en vigueur et sa révision serait à l’ordre du jour ».
Le Mjpg a saisi l’occasion pour demander à la conférence épiscopale de s’abstenir d’approfondir la division entre les fils du Togo et entre les fidèles de l’Eglise ainsi que le prescrivent les Saintes écritures dans Jean 21, 15-17.
Mais face à la violence, à l’incitation à la haine ethnique et religieuse, face au passage en force, le Mjpg déclare se « dresser ».
Maurice
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