Nos confrères de Togoactualité ont pu échanger avec le père de Koffi Dekpo, l’une des victimes abattu dans la nuit de Samedi à dimanche à Kangnicopé au Togo.

Selon sa version des faits, le samedi 27 juillet 2019, la victime (son fils) et sa soeur ont tous les deux pilé du fufu et mangé ensemble dans la soirée. La soeur de Koffi Dekpo était revenue du Ghana.

Selon le père de la victime, dans la nuit, on a cogné à sa porte en lui anonnçant que son enfant Koffi a été arrêté.

Au cours de son témoignage, le père Dekpo a aussi précisé que ceux qui l’ont arrêté ont amené 2 ou 3 voitures.

« On m’a dit que les soldats l’ont arrêté dans la nuit. Nous avons appelé les commissariats le dimanche matin et vers 17 heures nous avons appris qu’il a été tué. On nous a dit qu’on l’a mis à la morgue de Tsevie. Nous sommes allés là-bas, on ne l’a pas retrouvé. Nous sommes aussi allés à la morgue de Aneho. Son corps n’était pas aussi là-bas. Nous voulons voir le corps de notre enfant. Mon enfant n’est pas un bandit de grand chemin », a déclaré le père Dekpo à nos confrères de Togoactualité.

Une version du père de l’une des victimes qui contredit la version de la police togolaise que votre journal avait publié hier.

Ayao Délali