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Togo: un ex-marin arrêté en possession de 4 pointes d’ivoire dont un sculpté
12 octobre 2017   -   Par Kouamivi Sossou

Les agents de l’Office Central de Répression du Trafic illicite de Drogue et du Blanchiment (OCTRIDB) et du Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières (MERF) en collaboration avec EAGLE-Togo, ont interpellé ce lundi 02 octobre 2017 à Lomé, un ex-agent de la Marine togolaise en possession de 3 pointes d’ivoire brutes et une pointe sculptée.

Le présumé trafiquant de pointes d’ivoire a été pris en flagrant délit au cours d’un contrôle de routine des agents d’OCTRIDB, au niveau du grand carrefour de GTA. En effet, Gumedzoe Koffi Mawuli, c’est de lui qu’il s’agit, était à bord d’un taxi avec les pointes d’ivoire, avant son arrestation.

Il ne s’attendait pas à un tel scénario. Lorsque le taxi qu’il a affrété a été immobilisé par les Agents d’OCTRIDB, il a eu une peur bleue. «Je suis votre élément», a-t-il lancé, pensant avoir la clémence des agents.

Il a aussitôt reconnu être le propriétaire des pointes d’ivoire saisies et qu’il allait les vendre.

Cependant, il n’a du tout pas été cohérent dans ses déclarations au cours de son interrogatoire où il a reconnu que les éléphants sont protégés, mais ne sachant pas que la vente de ses dépenses est aussi interdite et punie par la loi.

Il lui est reproché le délit de détention, circulation et commercialisation de pointe d’ivoire d’éléphant réprimé par la loi cadre de l’environnement du Togo qui dans son article 62 stipule que l’exploitation, la commercialisation et l’exportation de ces espèces animales et végétales protégées sont réglementées.

Malheureusement des défenses d’ivoire d’éléphant transitent par le Togo ou sont transformées rapidement en bijoux pour faire plaisir aux femmes et être exportés rapidement et en grande quantité vers l’Asie.

L’article 796 du code pénal du Togo stipule : «Quiconque fait circuler, vend, importe, exporte ou fait transiter le animaux sauvages, vivants, des trophées sans autorisation est puni d’une peine d’emprisonnement d’un (1) an à six (6) mois et d’une amende de cent (100) mille à cinq (5) cent mille francs CFA ou de l’une de ces deux peines ».

Le crime faunique est un crime organisé transnational qui occupe le 4ème rang du commerce illicite dans le monde après la drogue, les armes et êtres humains, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Il amasse des bénéfices illicites d’environ 19 milliards de dollars chaque année. Il ne s’agit pas du simple braconnage localisé.

Le commerce illégal des espèces sauvages menace la survie de nombreuses espèces dans la nature. Au cours des trois dernières années, environ un cinquième de la population totale d’éléphants d’Afrique a été tuée pour l’ivoire, selon l’UICN.

L’escalade du trafic d’espèces sauvages au cours des dernières années constitue une menace pressante pour la conservation et la sécurité dans le monde.

Le trafic d’espèces sauvages génère d’énormes profits illégaux pour des organisations criminelles complexes qui sont souvent responsables de l’abattage, du transport et de la commercialisation de produits illégaux issus des espèces sauvages.

Le trafic d’espèces sauvages corrompt les gouvernements, porte atteinte à l’État de droit, et contribue au financement du crime organisé et des groupes d’insurgés.

Selon les rapports du Système d’Information sur le Commerce des Eléphants (ETIS), le LRA de Joseph KONY se finance avec la contrebande d’ivoire d’éléphant pour déstabiliser l’Afrique. Chaque 15 minutes, un éléphant est tué pour son ivoire, soit environ 100 par jour. Que voulons-nous ? Que nos enfants ne voient l’éléphant que dans les films ?
Espérons que la Justice togolaise entende le cri de Ban Ki Moon « c’est une crise environnementale, économique et sécuritaire…..le commerce illégal est une grave menace pour la sécurité, la stabilité, l’économie, les ressources naturelles et le patrimoine culturel de nombreux pays d’Afrique ».

Source : Eagle Togo

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