La communauté internationale célèbre chaque 8 mars, la journée mondiale de la femme. A quelques jours de cette journée, la ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation a livré un message à l’opinion publique.
‘’Autonomisation des femmes-autonomisation de l’humanité : imaginez !’’, ‘’l’autonomisation de la femme pour la prospérité du Togo’’ sont respectivement les thèmes choisis sur le plan internationale et national dans le cadre de la célébration de l’édition 2015 de la journée internationale de la femme.
Sur le plan africain, le thème national retenu s’aligne avec la décision des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine lors du sommet de Malabo en juin 2014 de déclarer l’année 2015, année de l’autonomisation de la femme.
Les thèmes sensibilisent l’opinion internationale et nationale sur l’importance de l’autonomisation des femmes pour faire avancer l’humanité. ‘’La célébration au niveau mondiale de cette journée prend une grande importance étant donné qu’elle coïncide avec la 20e déclaration et du programme d’action de Beijing et que c’est cette année que sera adopté le prochain cadre de développement : les objectifs de développement durable qui succèdent aux OMD’’, a déclaré la ministre Dede Ahoefa Ekoua.
La ministre de l’action sociale, Dede Ahoefa justifie le choix du thème retenu sur le plan national. ‘’Le thème national s’inscrit dans la vision de la politique du pays pour faciliter l’équité et l’égalité de genre qui est de ‘’faire du Togo un pays émergeant sans discrimination où les hommes et femmes auront les mêmes chances de participer au développement et de jouir des bénéfices de sa croissance’’, a-t-elle déclaré.
L’amélioration des chiffres en faveur des filles et femmes
De 2006 à 2013, le taux de scolarisation de la jeune fille a augmenté (l’indice de la parité filles/ garçons est de 0,97 et le taux d’achèvement à l’école primaire est de 75,7%).
Le taux de pauvreté des ménages dirigés par les femmes de 56,5% de 2006 à 54,3% en 2011.
La ministre a également souligné les avancées sur le plan de la réduction du taux de sous-emploi des femmes, en matière de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles et une représentation accrue des femmes dans les instances de décision.
Le taux des mutilations génitales féminines a baissé de 2006 à 2010, passant de 6,9 à 3,9 chez les femmes et de 1% à 0.04% chez les enfants.
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