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Risque du virus Ebola au Ghana en octobre : Une étude revèle qu’il a une 1 chance sur 2, et le Togo ?
08 octobre 2014   -   Par Kouamivi Sossou

Le virus Ebola serait aux portes de certains pays afrcains dans ce mois d'octobre. Au Ghana, un pays de l'Afrique de l'ouest, qui est à coté du Togo, le risque n'est plus trop grand.  Ainsi, le Ghana, selon les études des chercheurs américains, ''(de loin le plus exposé) aurait plus d’une chance sur deux de voir un malade débarquer d’ici fin octobre''. Le Togo doit être proactif. Lire l'article de jeuneafrique.com.

Des chercheurs américains ont tenté de recenser les pays les plus exposés à l’arrivée d’un malade atteint d’Ebola sur leur sol. Sans céder à la panique, certains pays Africains auraient intérêt à se préparer à une telle éventualité.

La France aurait 75% de risques de voir une épidémie d’Ebola démarrer sur son sol dans les prochaines semaines ? Bien que faux, ce chiffre s’est répandu à grande vitesse dans les médias de l’Hexagone. Depuis que les États-Unis ont découvert leur premier cas d’Ebola sur leur sol et que la première transmission hors d’Afrique s’est produite en Espagne, un vent de panique s'est levé.

Alors, d’où vient ce chiffre alarmiste ? Il s’agit d’une mauvaise interprétation d’une étude, régulièrement mise à jour, menée par des chercheurs de la Northeastern University de Boston qui tentent de modéliser l’évolution de l’épidémie dans les prochaines semaines, en s’appuyant sur les flux de voyageurs et l’augmentation du nombre de malades. Celle-ci s’intéresse notamment aux pays les plus exposés à l’arrivée de malade atteints d’Ebola sur leur territoire.

Les chercheurs ont en réalité distingué deux scénarios possibles. D’abord, celui dans lequel les liaisons aériennes seraient les mêmes qu’avant le début de l’épidémie. Il n’est évidemment plus d’actualité puisque plusieurs grandes compagnies ont arrêté de desservir la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia, les trois pays les plus touchés.

Marges d'erreur

Reste le second scénario : celui dans lequel le trafic aérien est réduit de 80%. Cette modélisation serait plus proche de la situation actuelle. "Nous avons pris en compte les fermetures des lignes aériennes annoncées par les compagnies, explique Ira Longini, professeur de biostatistiques, qui a pris part à l’étude. Faute de données, il leur a en revanche été beaucoup plus difficile de prendre en compte les voyageurs terrestres ou encore l’impact des fermetures de frontières décidées par les gouvernements d’Afrique de l’Ouest.

Bien que la modélisation comporte des marges d’erreur importantes, ainsi que le reconnaissent les chercheurs, elle a l’intérêt de montrer que certains pays sont exposés à ce risque, à l’instar du Nigeria, au Sénégal et des États-Unis. Ainsi, le Ghana (de loin le plus exposé) aurait plus d’une chance sur deux de voir un malade débarquer d’ici fin octobre.


Source:  Jeuneafrique.com
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