Malgré la mise en place d’un comité pour dédommager les expropriés , rien de concret n’est fait à ce jour. Face à une nouvelle expropriation, les populations de Massouhoin et de Kelegougan lancent un cri d’alarme. (Photo/ un membre de la communauté)
Les autochtones de Lomé trouvent injuste l’expropriation de leurs terres depuis 1977 par le gouvernement togolais. Le camp militaire de l’Etat major qui est une réserve des populations de Massouhoin a une superficie d’environ 200 hectares appartenaient à des collectivités Massouhoin.
Comme les autres terrains, l’Université de Lomé, l’aéroport international Gnassingbé Eyadema et le camp des berets verts à Lomé 2 sont également les domaines des autochtones de la ville de Lomé.
Malheureusement, ces terres ont été occupées sans dédommagement des propriétaires. Ce qui suscite des grincements de dents au sein des collectivités Massouhoin, Kelegougan, Amoutievé, Bè et autres.
La goutte d’eau qui déborde le vase
Une énième tentative du gouvernement togolais suscite à nouveau des grincements des mécontentements auprès des collectivités Massouhoin et Kelegougan.
« Nous sommes aussi des citoyens togolais. Cette fois-ci, on ne laisserait pas faire. S’ils construisent les murs, nous allons les pousser avec les mains. Nous sommes prêts à aller en prison. C’est au cours des élections qu’ils savent que nous sommes là » a confié une victime au media Togoactualites.
« A chaque fois, ils amènent les militaires pour protéger les travailleurs sur nos propres terrains. C’est pour nous dissuader » a-t-il poursuivi.
L’expropriation des terres est un problème à ne prendre à la légère au Togo. La Commision vérité justice et réconciliation (Cvjr) de Monseigneur Nicodeme Barrigah a fait des recommandations que le gouvernement peut mettre en pratique.
Casier numéro 83 (Maison de la presse)
42, rue Atimé, Tokoin-Gbadago, Lomé - Togo.
Tél.: 0022893643812, 004915217480731
Email: redaction@golfenews.info