Les jeunes garçons et filles vont relever un nouveau défi, celui de réussir à la fin de l’année scolaire 2013- 2014. Du coté de certaines filles, l’une des pesanteurs qui les empêchent de finir l’année scolaire reste les grossesses précoces.
La présidente du comité de la scolarisation de la jeune fille au Togo, ancienne ministre de la santé, Suzanne Aho, a fait des tournées dans certaines écoles du Togo ( à Kara, à Agbandi etc..) et tire la sonnette d’alarme.
« 13 jeunes filles sont enceintes dans une école. Pour la plupart se sont des jeunes filles qui sont des mineurs. Donc, elles n’ont pas finir de grandir, mais elles sont des mères ».
a-t-elle constaté.
C’est pour mettre fin à ces fléaux que le gouvernement et certaines organisations non gouvernementales se battent pour enrayer ce fléau. Mais, le phénomène ne recule pas. « Nous avons vu aussi dans un autre village que les filles de la classe de Cm2 constituent une chasse gardée pour le directeur de l’établissement. On se demande qu’est ce qu’il faut faire pour faire la promotion de la scolarisation de la jeune fille pour que demain qu’il ait cette équité de genre » a –t-elle déclaré.
Elle a poursuivi que : « On a vu qu’une gamine de 12 ans a été abusée non seulement par le directeur de l’école, mais aussi par les enseignants. Et cet enfant aujourd’hui est soutenu par une Ong des religieuses. On a réfléchit, mais il faut que la jeune fille elle-même prenne aussi conscience qu’elle veut arriver ».
Beaucoup reste encore à faire pour conscientiser les jeunes filles à se battre pour réussir leur avenir. Car, rien ne sera fait si les jeunes filles ne prennent pas aussi conscience de leur devenir.
Aussi, des dispositions doivent ils être prises par le gouvernement pour punir les enseignants qui détruisent l’avenir de certaines filles mineures.
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