François Hollande a demandé ce lundi 25 août à Manuel Valls de constituer un nouveau gouvernement « en cohérence avec les orientations qu'il a lui-même définies pour notre pays ». C'est la réponse fracassante de l'Elysée aux attaques d’Arnaud Montebourg et de Benoît Hamon sur la politique économique de François Hollande, dimanche 24 août, lors de la Fête de la rose. Une réponse qui fait « l'objet d'un « consensus absolu » a tenu à faire savoir l'Elysée. La composition du nouveau gouvernement sera connue mardi.
La tranche d'information France de la mi-journée (13h40-14h heure française) sera consacrée à ce dossier.
Les ministres qui critiquent ouvertement la politique menée n'ont plus leur place au gouvernement : c'est le sens du communiqué de l'Elysée ce lundi 25 août. Tombé aux alentours de 9h30, le communiqué a fait l'effet d'un coup de tonnerre.
Tôt ce matin Manuel Valls a retrouvé François Hollande à l'Elysée, et le bras de l'exécutif n'a pas tremblé : c'est la fin du premier gouvernement Valls, même pas cinq mois après sa nomination. Le Premier ministre, Manuel Valls, est confirmé à Matignon, et François Hollande lui a demandé tout à l'heure de composer une nouvelle équipe « en cohérence avec les orientations qu'il a lui-même définies pour notre pays ». On peut donc imaginer que les ministres frondeurs, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon n'en feront pas partie, eux qui ont passé tout le week-end à conspuer la politique économique de François Hollande, et son pacte de responsabilité pour les entreprises.
Dès hier soir, Manuel Valls faisait savoir qu'il était décidé à agir. « La ligne jaune est franchie », expliquait l'entourage du Premier ministre. Ligne rouge, de toute évidence. Manuel Valls, comme François Hollande se devaient de réagir, de mettre un terme à cette fronde.
La fronde de la majorité, au Parlement passe encore, mais la fronde qui s'installe au sein du gouvernement, impossible à accepter pour un président déjà au plus bas dans les sondages. Une fronde impossible aussi à accepter pour un Premier ministre. Il est évidemment question d'autorité et de cohérence.
La composition d'un nouveau gouvernement sera annoncée demain mardi. Arnaud Montebourg ne se faisait d'ailleurs pas beaucoup d'illusion sur son maintien au gouvernement. « Serez-vous ministre demain ? », lui a-t-on demandé ce matin sur la radio Europe 1 : «Je l'ignore», a-t-il sobrement répondu.
Source: rfri.fr
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