

Le Togo a adopté une loi sur la cybercriminalité le 6 décembre 2018.Les inquiétudes d’Amnesty international.
Amnesty international s’inquiète après l’adoption d’une loi au Togo sur la cybercriminalité. « Cest une loi qui concerne les dispositions liberticides sur l’ensemble des communications qui peuvent se faire par le biais d’une nouvelle technologie.
Ce texte criminalise la diffusion de fausses nouvelles, la diffusion d’images, d’écrits contraire contraires aux bonnes mœurs ou la diffusion ou la mise à disposition d’autrui de données de nature à troubler l’ordre, la sécurité publique ou la dignité humaine », a-t-confié à la radio France inter le chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty international.
Amnesty international trouve que cette loi donne encore plus de pouvoir à la police. « Cette loi donne entre autre, aux forces de police des pouvoirs supplémentaires, notamment, en matière de surveillance en dehors tout contrôle juridictionnel , avec des peines de prison qui peuvent aller de deux à trois ans.
C’est quelque chose qui est extrêmement inquiétant et qui pourrait être utilisé pour cibler les défenseurs des droits humains ou les journalistes ou lanceurs d’alerte, qui par exemple démontreraient l’usage de la force dans les manifestations au Togo ou qui seraient critiques à l’égard des autorités. », a poursuivi François Patuel.
Alors que pour les autorités togolaises, cette loi vise à doter le pays d’un arsenal juridique et institutionnel adéquat.
Doso















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