

La révolte du 19 août 2017 a surpris le gouvernement togolais. Menée par le Parti national panafricain dénonce (Pnp), la marche pacifique de ce samedi ‘noir’ a été réprimée par les forces de l’ordre non loin de l’actuel présidence de la république et du Gta. Bilan: des blessés et des morts.
Derrière cette manifestation, il y avait le leader du Pnp qui avait sensibilisé ses militants sur le système politique togolais. Et la mayonnaise avait pris. Des milliers de manifestants avaient battu le pavé à Lomé et à l’intérieur du pays.
Comme doléances, les manifestants ont clamé le retour à la constitution de 1992 et le vote des Togolais de l’étranger. Ce samedi 19 août a été un élément catalyseur de la lutte politique. La brèche a également pris au sein de la diaspora togolaise.
Au finish, les militants de l’opposition n’ont pas eu satisfaction. Les législatives ont été boycottées par l’opposition togolaise. Comme conséquence directe, le parti au pouvoir a raflé la mise et a pu changer la Constitution avec la bénédiction des autres petits partis politiques qui sont au parlement.
La médiation de la Cedeao n’a rien donné de concret, car la feuille de route n’a pas été respectée. La Constitution retouchée permet au président actuel de briguer un 4e et voire un 5e mandat. Le pouvoir de Lomé n’a pas perdu la main, il reste le maître du jeu politique au Togo.















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