L’accueil est au rabais, les malades sont dépouillés par certaines infirmières, les logements pour les femmes enceintes sont distribués selon la tête des clients, c’est quelques maux qui rongent l’hôpital de Bè.
L’hôpital de Bè est composé de deux entités : une section privée et publique. La section publique brille par les mauvaises prestations de certains de ses responsables véreux.
Pour accoucher dans cet hôpital, dans la division publique, c’est la croix et la bannière. Pourtant, les clients remplissent toutes les conditions possibles : « Ce n’est pas l’argent qui manque pour payer les bons et médicaments et les frais de logements », nous déclare une dame au moment de nos recoupements.
Les bonnes femmes se plaignent chaque jour que Dieu fait. Dans certains logements où les mères dorment avec leurs nouveaux nés, il y a un peu de tout. Au cours de nos investigations, Thérèse environs la trentaine a témoigné que : « Après mon accouchement, on m’a placé dans une chambre. La nuit les souris et les cafards faisaient du bruit dans la chambre », ceux qui ont une fois vue le dessin animé Tom and Jerry en savent quelque chose. Conséquences, les objets de valeurs des clients de cet hôpital sont égratignés par ces souris.
« Mes habits ont été égratignés et détruits par les souris dans la chambre. C’est arrivé à la maison que je me suis rendu compte », a-t-elle ajouté.
La profession de médecine n’est pas un métier facile, mais il faudrait aussi que ceux qui ont fait le serment de servir la population le font en leur âme et conscience.
Les responsables de cet hôpital doivent tout faire pour que ses médecins et infirmiers arrêtent de dépouiller les malades, surtout revoir l’accueil.
Nous y reviendrons !
Voici le témoignage d’un internaute sur le sujet
Ce matin j'ai dû passer deux heures devant le laboratoire de l’hôpital de Bè pour une petite analyse de rien du tout (GE).
Mon reçu de caisse m'a été établi à 8 Heures 12 minutes, et je me suis dirigée vers le laboratoire, il n'y avait que deux dames. J'ai vu un Monsieur qui fait parti du personnel du laboratoire à qui j'ai montré mon reçu, poliment il m'a demandé d'attendre mon tour qui ne viendra que deux heures plus tard.
A ma grande surprise les gens venaient, rentraient directement tout en demandant d'après celui ci ou celui là et 5 minutes plus tard sont pris en charge. Les dames qui étaient là avant moi ont fait leur entrée dans la salle de prélèvement une trentaine de minutes après. Logiquement la prochaine personne à être prélevée devrait être moi, mais j'ai encore poirotée pendant une heure.
A bout de patience j'ai hélée un agent du laboratoire et je me suis exprimeé en ces termes " je ne comprends plus rien, je suis là depuis, les autres venaient et ils sont servis, y a-t-il un problème avec mon analyse?" Très remontée le gars me répond : « tu connais leurs problèmes, pourquoi ils sont pris en charge avant toi, quand tu étais venu tu t'es adressé à qui? »
– A un monsieur teint clair lui ai-je répondu
– Alors va l'attendre et quand il sera là il s'occupera de ton cas m'a-t-il servi comme réponse.
Alors à mon tour de lui servir ma mayonnaise " moi aussi je connais des gens dans cet hôpital, j'ai même le numéro de votre directeur que je pourrai appeler pour être prise en charge rapidement mais je préfère respecter la queue car tout le monde est pressé mais aussi a besoin d'être soigné. Vous faites la honte des agents de santé."
Trente minutes après je suis introduis dans la salle de prélèvement, dès mon entrée il y a un agent qui s'occupait du registre qui me lança, « il parait que tu connais le président il fallait aller chez lui pour qu'il te fasse le prélèvement ». Lui non plus je ne l'ai pas raté.
Alors le gars qui devrait me faire le prélèvement me calmait que c'est un incident de parcours et qu'il ne faut pas en faire toute une histoire.
A ma grande surprise lorsqu'on me faisait le prélèvement, il y a une dame qui est rentrée sans reçu et qui a glissé de l'argent dans les mains de celui qui s'occupait d'elle. J'ai vu un billet de mille francs et un billet de deux milles francs puis j'ai souris. Alors j'ai compris que tous ceux qui étaient reçus avant moi non seulement ont des connaissances au sein du laboratoire mais aussi ne sont pas passés par la caisse principale de l’hôpital. Ils ont payé main à main à celui qui leur a fait le prélèvement pourtant sur la porte de ce service il est bien écris de ne payer aux prestataires et que tout payement se fait à la caisse. J’ai quitté les lieux à 10 heures 02 minutes.
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