Le journaliste algérien Mohamed Tamalt est décédé en prison, après plus de 3 mois de grève de la faim. 

 Condamné le 11 juillet à deux ans de prison ferme, pour publication jugés diffamatoires envers le président Abdelaziz Bouteflika, sur son blog et sa page Facebook (vidéo et blog), Mohammed Tamalt a rendu l'âme. 

En moi de juin dernier, Mohamed Tamalt a commencé une grève de la faim pour protester contre l'injustice.

Mais, son action n'a pas fait écho; tombé dans le coma il succombe ce dimanche 11 décembre à l'hôpital Bab El Oued à Alger.

 Amnesty International condamne cette disparition s'insurge contre sa mort et demande une enquête et une réforme du Code pénal algérien.

L'avocat de Mohamed Tamalt, cité par rfi.fr s'insurge contre sa mort. « Une tragédie », selon Maître Amine Sidhoum.

Quant au directeur du bureau Afrique du Reporter sans frontiere, cité par le même site : « Cette nouvelle est un véritable coup de massue pour ceux qui défendent la liberté d'informer en Algérie».

En Afrique beaucoup de journalistes qui ne sont pas des griots pour les gouvernants travaillent dans les conditions difficiles et ne sont pas en sécurité.