

Yao Badjalle, après avoir passé 3 ans derrière les barreaux, a été acquitté par la Cour d’assise ce lundi 16 juin 2014 au siège de la Cour d’appel de Lomé
Une affaire d’homicide volontaire a opposé le ministère public au sieur Yao Badjallé au cours de la première session des assises de la Cour d’appel de Lomé.
Né en 1969 à Kalala dans la préfecture de l’Ogou, Yao Bodjallé a été inculpé de violences volontaires ayant entrainé la mort sans intention volontaire d’une vieille (âgée entre 70 et 80 ans) dans le village de Djerewouyé.
En effet, le 1 mai 2012, l’accusé avait poursuivis une jeune fille, Sota Kawaguena, dans la rue, parce que cette dernière l’a traité d’alcoolique.
Ne sachant où se réfugier, Sota est partie s’enfermer dans la maison d’une vieille. Arrivée dans la maison, pour échapper à Yao Badjallé, Sota s’est enfermée dans une case. La vieille voulant protéger Sota, a été bousculée par l’accusé. Cette dernière serait tombée et conduite à l’hôpital. La grand-mère décéda le 2 mai 2011. Après le décès de la vieille, Yao Bodjallé a été mis en prison le 18 mai 2011.
Devant la cour d’assise, l’accusé a dit qu’il avait l’habitude de s’amuser avec la fille. Tous les témoignages ont été en faveur de l’accusé. L’avocat général, Jacques Labékoua Toitre , au cours de sa réquisition, s’est interrogé sur les circonstances réelles du décès de la vieille. Ainsi, l’absence d’une preuve matérielle va à l’avantage de l’accusé. L’avocat de la défense, Me Vigninou Sossoukpé n’a pas peiné pour défendre son client, car pour lui, le doute profite à l’accusé.
Après le délibéré, l’accusé, Yao Badjallé, a été acquitté par la conseil présidé par le juge Sronvie.













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