

Après les membres de son parti, le président Faure Gnassingbé était à Témedja le vendredi 10 novembre où il a échangé avec les militaires.
Les affrontements entre manifestants et militaires ont causé le décès de deux militaires à Sokodé. D’autres civils ont été tués également les militaires.
Devant les militaires de Temedja, Faure Gnassingbé a déclaré que les auteurs du lynchage et de la décapitation des deux militaires à Sokodé seront retrouvés, jugés et punis, où qu’ils se trouvent.
Mais, Faure Gnassingbé n’a pas demandé justice pour les civils décédés. Parce qu’ au total il y a eu 16 décès selon les organisations de défense des droits de l’homme.
« Ceux et celles qui organisent ces manifestations portent la lourde responsabilité des victimes » a poursuivi le président togolais. Il a cité en particulier le cas de cet enfant tué à Mango et des deux militaires,un sergent et un caporal tués par un groupe d’individus à Sokodé.
Étant président de tous les Togolais, Faure Gnassingbé ne devrait pas uniquement être aux côtés des militaires; car il y a aussi les civils qui ont perdu la vie.
Le président togolais, depuis le début de la crise, s’est prononcé sur la crise lors du dernier congrès de son parti Union pour république (Unir). La deuxième sortie fut hier devant les militaires. La question qui taraude l’esprit des Togolais, c’est pourquoi il ne s’adresse pas au peuple. Parce qu’il est l’un des tenants de cette crise sociopolitique qui secoue le pays depuis le 19 août 2017.
Dans la foulée, Faure Gnassingbé doit être plus clair sur sa position en 2020. Car, il feigne d’eviter le vrai débat, celui de sa succession en 2020.















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