La Communauté internationale a mis fin officiellement au commerce triangulaire un 10 mai. Les Noires, à une autre époque, étaient soldées contre le tabac, un miroir, pour ne citer que ceux qui coutent encore moins cher aujourd’hui.
Si par diplomatie, par honte, par dignité, l’esclavage a été aboli, il n’est pas pour le moins interdit. Car, rien qu’en braquant les regards sur la Méditerranée, l’esclavage a de beau jour devant lui. Une autre forme d’esclavage se développe avec une vitesse grand V, faute d’emploi pour la jeunesse afrciaine.
Hier, le jour de la commémoration, si dans la plupart des pays de départ, l’on n’est pas suffisamment concerné par l’évènement, la France a, quant à elle, commémoré l’évènement dans le jardin de Luxembourg à Paris.
Au Togo, et dans la plupart des pays africains, c’était pratiquement un non évènement. Même, sur les réseaux sociaux, c’était ‘’le selfie, ‘’le m’as-tu vu’’, des commérages, bref la tête était ailleurs.
Les Noires qui n’avaient aucune attache avec le nombril des pays occidentaux ont travaillé dur, d’autres au cours des forçats à la chaine ont laissé leur vie.
Les petits-fils des Noires sont liés à vie avec cette ‘’honte historique’’, quels que soient leur niveau de vie, nationalité et richesse. Les Noires sont des héritiers de l’esclavage.
Ce commerce triangulaire qui, entre guillemet, ternissent l’image de l’opinion internationale, a de beau jour devant lui quand certains peuples africains n’auront ni le beure ni l’argent du beurre.
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