Toute la communauté internationale se mobilise pour retrouver les filles nigérianes enlevées depuis le 14 avril 2014. Au Togo, plusieurs organisations de la société civile ont également battu le pavé pour la libération sans condition des filles. Y-a–til un espoir pour ces jeunes filles ? Le site de rfi donne un espoir. Bonne lecture.
Peut-être un espoir pour les lycéennes enlevées le 14 avril dernier par Boko Haram à Chibok, dans le nord-est du Nigéria, et leurs familles : le chef d’état-major de l’armée de l’air, Alex Badeh, a déclaré, lundi 26 mai, que l’armée nigériane sait où se trouvent les jeunes filles, sans préciser l’endroit.
« La bonne nouvelle pour les parents des filles est que nous savons où elles sont, mais nous ne pouvons pas vous le dire », a déclaré Alex Badeh qui estime que ces informations relèvent du secret militaire. Mais là où elles sont détenues, pouvons-nous y aller par la force ? Nous ne pouvons tuer nos filles en essayant de les récupérer ». Si elle sait où se trouvent les lycéennes enlevées mi-avril par le groupe terroriste Boko Haram, l’armée nigériane exclut donc d’utiliser la force pour les sauver.
Des officiels du département d'Etat américain, il y a dix jours, avaient mis en garde contre une libération par les armes, trop risquée pour la vie des jeunes filles. Washington, qui a dépêché une équipe d'experts civils et militaires au Nigeria, cite en exemple à ne pas suivre, l'intervention de l'armée algérienne sur le site gazier d'In Amenas en janvier 2013. Elle s'était soldée par la mort de quarante otages.
Sept semaines après le rapt des 276 jeunes filles dans un établissement scolaire du
village de Chibok, 223 sont toujours captives. L’enlèvement avait provoqué une vive émotion et une mobilisation internationale pour les retrouver. Cette déclaration de l’armée nigériane est la première à susciter de l’espoir.
Source : rfi.fr
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