Dans la nuit du samedi à dimanche, 700 rescapés ont péri dans un naufrage au large des côtes libyennes. Le bateau d’une vingtaine de mètre avait coulé à environs 70 milles des côtes libyennes, au sud de l’ile de Lampedusa.

Au total vingt-huit rescapés ont été secourus et 24 corps repêchés, selon  les garde-côtes italiens.  

 "Il y avait à bord au moins 700 personnes, si ce n'est davantage", a déclaré de son côté une porte-parole du Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR), Carlotta Sami.

Cette catastrophe alourdit le bilan et  porterait à plus de 1.500 le nombre de rescapés  depuis le début de l'année.

Ces migrants fuient  la pauvreté, la guerre et l'insécurité en Afrique subsaharienne et au Moyen-Orient pour espérer mieux  gagner leur vie dans les  pays européens.

Ces drames ressuscitent les débats sur la bonne gouvernance et la démocratie dans certains pays africains. Parce que faute d’emploi et d’un avenir hypothéqué par la mauvaise gouvernance,  les jeunes africains se lancent dans des aventures incertains. Ce dernier naufrage serait le plus meurtrier dans l’histoire.

L’Europe a-t-elle les moyens et la volonté de résoudre le problème d’immigration ? Que font les présidents africains pour garantir un mieux être à la jeunesse ?