Le secrétaire général de l’Union des forces pour le changement (Ufc), Sambiani Djimongou a été reçu ce lundi 17 mars 2014 sur la radio Victoire. Il a profité de l’occasion pour expliquer ce qui a causé le clash entre son président et Jean Pierre Fabre.
L’Union des forces pour le changement (Ufc) a décidé 4 ans après le clash de rétablir la vérité. Plusieurs moyens comme la publication d’un mémorandum et les campagnes d’explications sur les médias sont retenus pour expliquer réellement ce qui s’est passé entre les dissidents et le président national, Gilchrist Olympio.
A la question de savoir ‘’Pourquoi vous avez choisi ce moment pour vilipender vos amis d’hier ?’’, il a répondu que : « Maintenant tout simplement, parce qu’au moment de la crise nous étions vilipendé. Qui nous aurait écoutés ? Personne. Notre président nous a dit de ne pas s’entredéchiré. Nous avons gardé patience et nous sommes obligés d’expliquer au peuple ce qui s’est passé. Ils ont été impliqués du début jusqu’à la fin. Le président national n’a jamais pris une décision unilatérale, ils se sont rebiffés au dernier moment », a déclaré Sambiani Djimongou.
Création du Frac à Paris
« Ils étaient partis parti en France pour créer le Frac avec Boko sans consulté le président national. Après les élections, le président a dit qu’après les élections quel que soit les élections ont va partager le pouvoir. Il a refusé le partage du pouvoir et veut marcher» a-t-il expliqué.
Concernant la méthode politique de l’Ufc, il a expliqué que : « Nous voulons prendre le pouvoir de l’intérieur. Mandela a rassuré les blancs avant de prendre le pouvoir ».
.Les résultats de l’accord Unir-Ufc sont palpables : « Il y avait deux objectifs, apaisement et décollage économique. Il a permis au Togo d’atteindre le point d’’achèvement des objectifs du Ppte » a soutenu le sécrétaire général avant d’ajouté que : « Malgré l’attaque de Sodou, il a accepté la main tendue de Faure Gnassingbé. Après 40 ans de gabegie, ce n’est pas en 3 ans. Aujourd’hui, on ne fête plus 13 janvier ».
Jean Pierre Fabre, chef de file de l’opposition ?
Sur le statut du chef de file de l’opposition : « J’ai honte de moi-même, si c’est après 25 ans, on se plait du titre de chef de file de l’opposition. Ce n’est pas ça que le peuple veut. Est-ce que le décret légal a été signé ? C’est prendre le pouvoir et le géré qui est important ».
Entre le parti Unir et l’Ufc, il y a une différence. Sambiani pense que : « Nous travaillons avec le pouvoir, mais nous ne travaillons pas pour le pouvoir ».
Faisant allusion aux concertations ouvertes par le premier de la république, la semaine dernière, il instruit les auditeurs avec ce dicton : « Tu peux amener ton âne au marigot mais tu ne peux pas l’obliger à boire. On nous a fait perdre 4 ans, il reste peut être deux sujets, le mode de scrutin et le mandat présidentiel. Pourquoi chercher à mettre effet immédiat ? ».
A quand la fin de ces déballages, quand on sait que l’élection présidentielle avance à grand pas.
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