L’aide au développement est un moyen efficace pour limiter l’émigration, cette hypothèse serait une affirmation gratuite.

En citant les travaux de Zelinsky, l’aide au développement peut pousser à la migration. Cette aide n’est pas une panacée contre les flux migratoires. « Par voie de conséquence, singulièrement dans les pays pauvres d’Afrique, et contrairement à une idée reçue encore fortement enracinée dans l’esprit des décideurs publics, l’aide au développement n’est pas la soulution efficace pour juguler les flux migratoires, loin de là. », écrit Kako Nubukpo dans son livre(page 98-99).

Contrairement aux projets de développement des pays européens pour juguler les flux migratoires, une autre hypothèse bat en brèche l’aide au développement. « Si faire de l’aide l’instrument de régulation des migrations n’est pas une bonne idée, en revanche, en faire un instrument de valorisation des apports des migrants a un sens. », poursuit l’économiste.

Sur l’échiquier mondial, comme le souligne le livre ‘L’urgence africaine’,
les migrants sont des acteurs de développement et de changements politiques.