Les étudiants qui constituent la relève de demain sont maltraités comme des bêtes sauvages et la vie continue paisiblement chez les commanditaires de cet acte.

Les images et vidéos circulent sur les réseaux sociaux. Des étudiants togolais sont maltraités et torturés par les corps habillés sur le campus universitaire de Lomé.

En effet, les étudiants ont organisé une Assemblée générale d’informations sur le Campus de Lomé. Mais le président de l’université, M. Kokoroko a fait appel aux forces de l’ordre et patatra.

Qualifié de jeune, la quarantaine et qui aurait fait ses études à Poitiers en France, M. Kokoroko ne fait pas mieux que ses prédécesseurs. Il a plutôt choisi de ne pas promouvoir la jeunesse estudiantine mais est plutôt leur repression, cette vieille méthode moyennageuse.

Comme on le dit, qui veut manger avec le diable doit avoir un long couteau, celui de Kokoroko est plus tranchant et n’étonne pas.

Tout est fait pour ne pas donner la chance à la jeunesse d’avoir les mêmes chances de réussite que ses prédécesseurs, c’est ce qu’on appelle « la sorcellerie noire ».

Dans un pays de droit et normal, le ministre de l’éducation et le président de l’université devraient démissionner, parce qu’ils ont failli à leurs missions.

Mais, au Togo, c’est du point que l’on gaggne auprès du parrain et l’on à la chance de « sécuriser » son poste.