Le problème de la  professionnalisation de la presse togolaise, comment le régler ? Le journaliste Fulbert Attisso trouve inopportune l’organisation des états généraux de la presse qui prend fin ce mercredi 2 juillet 2014  à Infa de Tové à Kpalimé, parce que les problèmes de la presse togolaise sont connus par tous.

Recu sur la radio Victoire Fm ce mercredi 2 juillet 2014, Fulbert Attisso  propose au gouvernement  de mettre en place  un mécanisme pour que les journalistes soient bien formés. « Les organes n’arrivent pas à avoir une autonomie. Comment l’Etat doit faire pour que la presse ne manque pas de moyens ?  », a-t-il soulevé.

Avant l’adoption des  recommandations de Kpalimé, ce dernier jour des travaux à Infa de Tové,   le journaliste Fulbert Attisso propose : «  Il faut revaloriser l’aide de l’Etat à la presse et faire en sorte que les journalistes puissent recouper des informations, acheminer les journaux, permettre aux journalistes de vivre ».

Est-ce que les recommandations des états généraux seront mises en œuvre ? Fulbert  doute fort. « Je n’ai pas la garantie que les recommandations soient mises en œuvre, l’exemple de  celles  de la Cvjr. La seule recommandation que l’Etat va mettre en eouvre  c’est la revalorisation de l’aide de l’Etat à la presse.

Le numéro 1 de l’appel des patriotes va au-delà de l’organisation des états généraux de la presse togolaise. Pour  Fulbert,  il s’agit d’une opération de charme, pour que la presse puisse tomber dans l’escarcelle du pouvoir en place.  

Ces états généraux, poursuit-il, permettra au gouvernement d’avoir une  facilité pour gagner  la prochaine  élection présidentielle de 2015.