Les partis politiques de l’opposition togolaise demandent aux populations de prendre leurs responsabilités, parce le projet de loi des réformes a capoté à l’assemblée nationale. « Si elles ne font rien, elles n’auront pas d’avenir », dixit Olivier Poko Amah au cours son entretien avec la radio Kanal K.
Après la sortie médiatique des partis politiques de l’opposition (CAP 2015 et les six autres ) sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles, le président de l’Association des Victimes de la torture au Togo (ASVITO), Olivier Poko Amah sort de sa tanière.
» Le peuple togolais à 85% veut les réformes constitutionnelles et institutionnelles », a-t-il affirmé avant d’ajouter que qu’il croit à un soulèvement… les populations se rendent comptent chaque jour de la dangerosité de ce régime. Le pouvoir utilise la misère des populatipns pour rester en place, si elles ne font rien elles n’auront pas d’avenir ».
Pokoh va plus loin: « Quand le pays est bloqué c’est les militaires qui prennent leurs responsabilités. La balle est aussi dans leur camp ».
Les partis politiques de l’opposition veulent s’unir pour obtenir la limitation du mandat présidentiel et le mode de scrutin à deux tours.
Olivier Amah Poko est en exil depuis 2014, parce qu’il a demandé à l’armée de prendre ses responsabilités, face aux refus du pouvoir de faire les réformes démocratiques.
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