Le gouvernement togolais a restreint les lois sur les manifestations. Désormais, pour organiser une marche contre le pouvoir en place, il faut tenir compte du temps et des lieux.
Le gouvernement aura la pleine l’altitude de décider qui va manifester où pas. Il a choisit les heures qui lui convient (pas avant 11 heures et au plus tard à 18heures). Et, certains lieux seront interdits de manifestations.
Mais dans l’histoire politique des pays dictatoriaux devenus des grandes démocraties, aucun peuple n’ a jamais besoin d’autorisation pour se débarrasser d’une dictature.
Même avec l’ancienne loi, loi Bodjona, les forces de l’ordre ont empêché des réunions et manifestations publiques qui ont respecté les lois nationales. Avec la loi Boukpessi, le gouvernement togolais prépare 2020 pour le président actuel, Faure Gnassingbe en recusant les manifestations politiques.
Le peuple souverain a le dernier mot. Avec la Constitution en son article 150, le peuple peut désobéir aux lois dictatoriales. « (…) Tout peuple togolais peut désobéir et s’organiser pour faire échec à l’autorité illégitime constituent le plus sacré des droits et le plus impératifs des devoirs », souligne l’article 150 à son alinéa 2 de l’actuel Constitution..
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