Le Togo comme l'a laissé feu Gal Gnassingbé Eyadema souffre toujours et encore avec le fils. 

Après la hausse des prix des produits pétroliers, les citoyens ont manifesté leur mécontentement face à la chèrete de la vie. En fond sonore de ce mouvement d'humeur, la grève des enseignants qui est devenu depuis 2013 une coutume des syndicats des enseignants avec son corollaire la descente des élèves dans les routes. Une preuve palpable qui montre que le pays va mal. 

L'autre indice c'est le domaine de la santé qui n'émeut guère les gouvernants. 

Avec ses deux facteurs, extrêmement liés les uns aux autres, s'ajoute la hausse des prix des produits pétroliers. Il ne restait que ça pour faire sortir de son gong une population visiblement rongée. 

Devant une population sans armes et gourdins, les forces de l'ordre ont tiré sur la gâchette faisant un mort et des blessés. Rien ne reste plus pour cette population pour démontrer son ras-le bol. Plus rien, car le chemin vers la démocratie est encore long.