Depuis les manifestations populaires de l’opposition togolaise, du 19 mai 2017, le président de la République, Faure Gnassingbé est muet comme une carpe.

Dans les pays où les accords politiques sont devenus à « criticalpoint », le premier magistrat du pays doit dénouer les nœuds.

De la crise sociale en passant par celle politique, la charge revient au président et à son gouvernement de limiter le dégât et de situer l’opinion publique.

Mais, au Togo, quand il y a grogne sociale, Faure Gnassingbé ne daigne même pas à dénouer les situations. Dès que ça commence, il devient rare. Les caméras de la télévision nationale sont éteintes à la présidence. Plus d’audience jusqu’à ce que les frondeurs oublient leurs revendications.

Dans la foulée, c’est le ministre Gilbert Bawara qui devient le porte parole du président et souffle le chaud et le froid. Le président ne dit jamais rien.

Monsieur le présiden, le peuple veut vous poser une seule question. Celle de savoir à quand est-ce que vous allez limiter le mandat présidentiel et activer le vote de la diaspora ? (Crédit photo: geotech-togo.com)