Pour la plupart des étudiants togolais, public et privé, cette pause du Covid-19, ressemble à une période des grandes vacances.

D’après quelques témoignages de certains étudiants, depuis la fermerture des amphis, les cahiers sont rangés dans les tiroirs.

Les révisions se font avec arduité. C’est le cas de Essevi Abotsi, une étudiante en droit. Elle passe sa journée devant la télévision et à la maison. « C’est difficile d’apprendre avec la psychose actuelle. Il n’est pas facile de se concentrer. Mes parents ne me laissent pas sortir, je ne reçois plus de visite et tout. »., nous confie l’étudiante par téléphone.

Selon les informations, les amphis pourraient être ouverts dans les semaines à venir à condition de respecter les mesures de barrières.

Les administrations publiques de l’université ont rouvert ce lundi 18 mai. Mais la psychose de la pandémie domine l’humain et reste dans les mentalités.

Comme Essevi et d’autres étudiants, ils n’approuvent pas cette idée de la réouverture des amphis vue l’effectif des étudiants.

Edoh