Les locaux du Parti national panafricain (Pnp) à Sokodé ont été repeints dans la nuit du 24 au 25 octobre 2018. « Les peintres » ont préféré la couleur cendre à la couleur rouge. Selon les indiscrétions, les lieux ont été protégés par les militaires au cours de l’opération du « badigeonnage ».

Dans un communiqué, le Pnp, a condanmé les faits. « Dans la soirée du mercredi 24 octobre 2018, les populations ont vu les militaires boucler les altères des rues semant la peur chez elles », témoigne l’un des responsables du parti Ouro Tchatchipki.

Dans la nuit du 26 au 27 octobre, le siège du parti au pouvoir a été incendié à Sokodé. Qui sont les tenants et aboutissants? Aucune enquête n’a pu révéler ou identifier les responsables.

Dans la soirée du dimanche, selon les témoignages, les tirs à gaz lacrymogènes et à balles réelles ont retenti à Kouloundè, Komah, Kparatao et dans d’autres quartiers de Sokodé.

Selon d’autres sources, certains quartiers de Sokodé ont été sevrés d’électricité. L’un des symboles desTems, dans lequel s’identifie ces derniers, un homme sur un cheval, a reçu des balles réelles.

Dans la foulée, les réunions hebdomadaires du Pnp à Agoê Logope ont été dispersées à coup de gaz lacrymogènes.

Une question taraude l’esprit : qui sont les commanditaires de l’incendie du siège de Unir? Et pourquoi les militaires ont -ils repeint les batiments du Pnp à Sokodé? Un fait est- il déterminé par l’autre?