Depuis quelques moments, le président du Parti National pour le Progrès rassemble, mobilise les foules et sensibilise sur la gouvernance du parti au pouvoir. Un fils des guerriers de Tchaoudjo qui rappele l’époque de Djobo Boukari, l’un des opposants qui est mort le 15 novembre 1997.

Après une tournée en Allemagne, en avril dernier, (Hambourg, Munich et Berlin), M. Atchadam s’est lancé comme défi la conquête du pouvoir par les moyens légaux. Pour se faire, il veut dompter le parti au pouvoir dans son fief. Mais son meeting a été interdit par les autorités.

En attendant que le parti du chef de file de l’opposition, Jean Pierre Fabre ne trouve un autre moyen de contestation, Atchadam fait des meetings de proximité pour expliquer au peuple sa capacité de faire bouger les lignes pour obtenir le changement (le dernier le dimanche 2 juillet 2017 à Agoê).

Avec sa mobilisation, à Sokodé et à Lomé, les fils de Tchaoudjo le comparent à l’un de ses guerriers, Djobo Boukari qui a été assassiné, dès l’entame du processus démocratique en 1990.

Jusqu’où ira la détermination de Tikpi Atchadam? Où puise-t-il cette détermination? Serait-il simplement un feu de paille?