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Togo: un forum sur le plan national de la transhumance
16 janvier 2020   -   Par Kouamivi Sossou

Les enjeux et les défis liés à la transhumance transfrontalière sont désormais partagés par tous les pays de la sous-région. (Crédit photo: google)

Les dérives qui pourraient résulter de la gestion malencontreuse ou controversée de ce mode d’élevage (qui pourtant est perçu comme étant un des facteurs d’intégration entre les peuples) ; la marginalisation de certaines communautés, peuvent constituer des germes de déstabilisation de la sous-région qui fait également face à d’autres défis notamment les crises alimentaires et nutritionnelles, aux effets négatifs du changement climatique et à l’insécurité transfrontalière.

La prise en compte de la problématique de la transhumance par les plus hautes instances des régions comme la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest,m vient nous rappeler la nécessité de prendre des initiatives communes pour transformer structurellement l’élevage dans les pays de la sous-région.

Un pays ne pouvant pas se complaire dans un élevage qui lui crée énormément de problèmes et fragilise la coexistence entre les acteurs.

Le Togo a fait un diagnostic et propose des solutions pour assurer une coexistence pacifique entre les peuples dans notre espace commun. C’est ainsi qu’un plan de gestion de la transhumance assorti d’un plan opérationnel POGT adapté aux nouveaux enjeux relevés au cours des différentes campagne de transhumance a été mis en œuvre.

Les services techniques dans toutes les régions accompagnent fortement la dynamique impulsée par le comité national et un appui est accordé aux comités préfectoraux pour répondre aux exigences de terrain notamment les entrées précoces, les départs tardifs, la sédentarisation, les dévastations …

Les infrastructures marchandes ou non réalisées à savoir telles que les marchés à bétail, les forages, le balisage des couloirs, la construction de points d’eau et la mise en place des panneaux d’indication, les missions de partage du contenu du POGT avec les pays de départ de transhumants entre aitres sont des signaux essentiels pour prévenir certaines dérives.

De même, la restriction de l’effectif de bovins à recevoir en fonction du disponible fourrager des zones d’accueil dont les superficies s’amenuisent du fait des effets négatifs du changement climatique, la publication des dates d’ouverture et de fermeture des campagnes, le lancement officiel, la responsabilisation des comités préfectoraux, tous ces éléments ont concouru à la réalisation d’une mobilité aisée.

La transhumance transfrontalière dans sa forme actuelle, tout en respectant la logique des dispositions réglementaires communautaires devra subir des mutations dans sa gestion avec un fort accent sur l’identification animale et des bouviers, de la délimitation des zones de pâture (ranching), de l’implication des collectivités locales dans la gestion en mettant l’emphase sur la sensibilisation.
Le défis est lancé aux différentes parties prenantes que sont les acteurs institutionnels en charge de l’agriculture, de l’élevage et de la gestion des ressources naturelles, des relais décentralisés du comité national de transhumance, des organismes de recherche, des structures chargées du conseil agricole et rural, des services de sécurité, des municipalités, du réseau régional des pasteurs et éleveurs de la sous-région. Ces institutions devront contribuer à la mise au point d’un repère agro écologiques sensibles à l’élevage et au pastoralisme dans différents contextes d’intervention, et appuyer également les plateformes d’échanges dans la mise en œuvre de démarches de gestion concertée des ressources naturelles.

Il s’agira essentiellement dans le contexte actuel de renforcer le contrôle physique des bouviers aux points d’entrée et la collaboration transfrontalière et tout le dispositif sécuritaire dans la gestion à travers la sensibilisation des populations sur la mise en place d’un système d’alerte précoce multisectoriel,
prendre des textes administratifs et juridiques nécessaire définissant clairement les dispositions de pénalités relatives au pâturage nocturne, à l’entrée précoce et au départ tardif ainsi que la sédentarisation clandestine, demander aux pays de provenance des animaux d’organiser en amont les transhumants en partance conformément aux textes communautaires en vigueur en la matière, commanditer une étude approfondie sur l’étendue des espaces, la disponibilité en fourrages, en eau …etc. pour le ranching et acquérir les domaines (achat ou bail) conformément au code foncier domanial en vigueur au Togo, intensifier l’épidémio-surveillance des maladies animales, impliquer fortement les Rugga, les chefs peulhs, les chefs des communautés des éleveurs et les organisations des éleveurs et les impliquer dans la gestion

Le Forum National du Paysan Togolais est aussi un cadre d’échanges entre les différents acteurs en charge de la gestion de la mobilité pastorale transfrontalière.

L’approche vise l’appropriation et l’application par les différents acteurs des textes communautaires adoptés par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) relatifs à la transhumance transfrontalière, dans un contexte marqué par une concurrence accrue pour l’accès aux ressources naturelles et par les effets du changement climatique.

Le plan opérationnel de gestion de la transhumance 2019 relève les résultats suivant pour la campagne 2019 au Togo:
– zéro (0) conflit mortel en 2019 comme en 2017 et 2018 ;
– 08 incidents mineurs contre 09 incidents en 2018 ;
– 10 370 têtes de bovins enregistrés pour une perception de taxe de 56 548 000 en 2019 contre 30 077 têtes de bovins transhumants en 2018 pour une perception de taxe de 65.000.000FCFA.

Golfenews et Mapah

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