Le 21 juillet dernier, le gouvernement togolais a augmenté les prix des produits pétroliers d’une manière unilatérale, sans consulter les organisations syndicales.

Selon la ministre du commerce, les raisons qui soutiennent  la hausse des prix sont  la hausse du dollar et la diminution du   baril (diminué de 44%).  Alors que la loi du marché  exige que quand le prix du baril diminue, les prix à la pompe diminuent également.

72 heures après cette augmentation, les  associations des consommateurs ne sont pas  en mesure de prendre le contre pieds du gouvernement en menant des actions concrètes.

Avant l’augmentation  des prix des produits pétroliers, en amont il devrait communiquer, informer et sensibiliser la population.  Alors qu’à coté, au Ghana, les prix des produits pétroliers ont été diminués, contradiction et  drôle. 

Pire, depuis l’ère de Kokou Gozan, ce ministre a eu une volonté ferme de pratiquer la vérité des prix, mais il n’a pas fait long feu. Dans tous pays, l’heure est à la vérité des prix.

Sur le marché économique cette augmentation de prix détermine 24 heures après l’augmentation des prix des denrées alimentaires. Ce qui reste à faire pour diminuer les rancœurs, c’est l’augmentation des salaires et mesures adéquates. Au finish, rien ne justifie cette augmentation que d’aucun qualifie d’abracadabrante.