‘La Côte d’Ivoire a absorbé tant d’immigrés venus de toute la sous-région, Nigeria, Guinée, Togo, Burkina-Faso, qu’elle compte plus de 30% d’étrangers dans sa population. Un taux record. La laxisme longtemps présidé à la gestion administrative de ces populations, laissant libre cours à l’apparition de problèmes fonciers et électoraux.’, écrit Laurent Gbagbo dans son dernier livre Libre pour la vérité et la justice’.
La question des terres est sensible en Côte d’Ivoire avec les litiges fonciers entre les communautés autochtones. Et, il suffit de peu pour embraser le pays. ‘Les rebelles n’ont cessé depuis le début des années 2000 de jeter du sel sur ces plaies pour pouvoir fonder leur action et légitimer leur présence du fait de telles tensions.Ils ont tenté de reconstituer une commaunauté de ‘peuples du nord’ dont les droits ne seraient pas assez reconnus.’, poursuit Laurent Gbagbo.
En 1998, le président Bedié a promulgué une loi sur le foncier. Cette loi stipule qu’il faut être ivoirien avant d’être proprietaire terrien. Car, un étranger ne devrait pas posseder une terre en Cote d’Ivoire. ‘Aujourd’hui, il parrait qu’on a recensé 700 000 apatrides-je me demande bien comment?-qui auraient droit à la Naturalisation sur simple demande. Ils deviennent ipso facto les propriétaires des terres qu’ils occupent: on paye par Avance les Burkiabés pour leurs votes dans la prochaine éléction présidentielle. Le problème de la nationalité et celui du foncier, ce n’est qu’un seul problème.’, explique l’ancien président ivoirien.
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