La rencontre des professionnels du secteur de la production du café tenue du 25 au 29 Novembre dernier à Nairobi tire une sonnette d’alarme.

Le Président en exercice de l’ACRAM (Agence des cafés Robusta d’Afrique et de Madagascar), Anselme Gouthon craint pour le secteur, selon le site Republicoftogo. Il y a de forts risques d’abandon de la culture du café et sa substitution par d’autres cultures.

La raison selon Anselme, est que « la faiblesse des prix du café se traduit par de maigres revenus pour les caféiculteurs du monde entier, avec des effets négatifs directs sur les communautés pauvres des zones rurales de nombreux pays producteurs de café».

Il relève que l’on est souvent tenté de croire dans un premier temps que le problème des cours du café est intrinsèquement lié à une mauvaise gestion de l’offre et de la demande.

Une conclusion qui finalement n’est aucunement confortée par une analyse comparative de la production et de la consommation mondiale du café.

Il est dès lors indispensable d’après le Sieur Gouthon d’aller rechercher ailleurs les vraies causes du problème des cours de café qui devinnent finalement une vraie menace aussi bien pour la caféiculture et l’industrie caféière mondiale.

Maurice