Après la sentence rendue public le dimanche 12 janvier par la Cour d’appel de Lomé, dans l’affaire des tueries de jeunes filles à Agoê Nyivé, les avocats de Bruno Amah ont fait un pourvoi en cassation.
48 heures après le verdict final dans l’affaire des tueries du camp Fir d’Agoé Nyivé, une nouvelle épisode recommence. Les avocats de Bruno Amah, qualifié du 3e homme de la société de Togotelecom, reviennent à la charge.
Au cours d’une conférence de presse animée ce mercredi 15 janvier au Centre communautaire de Bè, Me Jil-Benoit Afangbedji balaient du revers de la main la condamnation à perpétuité de leur acquéreur.
Selon Me Zeus Ata Mensah Ajavon et Jil Benoit Afangbedji, « Après le verdict dans ce procès, nous sommes restés sur notre faim », avant d’ajouter que : « L’un des accusés, Raphaël Kpiki a été torturé. C’est sous le coup de la torture que Kpatcha Simliya a fait des aveux. Les rapports des médecins ont prouvé que le nommé Kpatcha Similiya est un psychopathe narcissique pervers ».
Les avocats trouvent non avenu la sentence prononcée contre Bruno Amah, parce qu’ils trouvent que dans un seul dossier, parmi ceux qui ont été cités par Kpatcha Simliya, il y a certains qui ont été acquittés, mais pas Amah Bruno. « Etrange », pour les deux avocats.
Me Ajavon Zeus propose « une enquête par trace d’Adn sur les corps des victimes pour déceler les vrais coupables qui cours dans les rues, alors que les innocents sont dans le geôle ».
Rappelons que le pourvoi en cassation constitue une voie de recours ouverte à l’encontre des décisions rendues en dernier ressort, c’est-à-dire contre les arrêts des cours d’appel ou les jugements insusceptibles d’appel.
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