Un ami et compagnon de longue date outré par le « moi ou personne », ce mal endémique qui mine le microcosme politique togolais avait écrit un jour qu’il faut réunir le plenum et l’imperium pour réussir le changement dans le pays.

La question qui interpelle est celle de savoir où nous en sommes après tant d’années d’atermoiement et d’occasions manquées pour avoir été mal négociées et mal ficelées.

Le plénum ? Que veut donc dire ce mot savant ? C’est la capacité à drainer avec soi les masses en articulant des concepts, des idées, des programmes, des plans d’action avec conviction et clarté. Quelques fois et faute de ressorts personnels, les acteurs surfent sur l’émotion collective et dans le cas de notre pays sur la nostalgie d’un lointain rêve collectif avorté. En vue de rallier le plus grand nombre. En mot courant c’est ce que nous appellons avoir de la popularité.

Et l’imperium ? C’est la capacité à aller au devant des évènements et à répondre aux difficultés. À faire face aux défis et à mobiliser le pays pour aller chercher la victoire, fût-ce avec les dents. En quelques mots c’est s’assurer le rapport de force. Et pour ce dernier il faut beaucoup beaucoup beaucoup de travail en largeur et en profondeur.

Aujourd’hui, le seul et unique candidat en lice qui réunit les deux clés : plénum et impérium, s’appelle Agbéyomé Kodjo.

Agbelenko Tino DOGLO