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Erosion côtière à Aného : ‘’la seule solution, c’est de recharger les plages ’’, Adoté Blivi
29 juillet 2015   -   Par Kouamivi Sossou

La ville d’Aného, Goumoukopé, Agbodrafo, Agbata, Gbodjomé même Avépozo sont  sur le point d'être englouties par l'océan atlantique. Le phénomène est également visible à Apeyimé à 300 mètres de la frontière de Sanvee Condji. L’érosion côtière est un signe tangible de l’envahissement de la mer. Pour le  Professeur Adoté Blim  Blivi, la seule solution qui existe actuellement  ‘’ c’est qu’il faut recharger les plages, c’est la solution qui reste’’. Le Professeur en géographie à l’université de Lomé a accordé une interview à votre site sur le sujet  le samedi 25 juillet dernier à Aného, dans le cadre de la première journée africaine des mers et des océans.  

Pourquoi la journée des mers et des océans?

Plusieurs sujets sont autour des mers, des océans des sujets positifs, qui conduisent à des résultats difficiles à gérer. Les mers, les océans et les côtes sont des sujets très importants compte tenu de l’économie, compte tenu des ressources humaines qui occupent les espaces,  l’exploitation des mers. Une attention très vive portée sur ces trois composantes, les mers, les côtes et les océans. Le Togo est un pays côtier, son gouvernement s’attache bien à ces grands sujets.

Au regard de  l’élévation de la mer et au risque d’érosion côtière qu’est ce qu’on peut faire ?

Ce qu’on peut faire, c’est qu’il faut recharger les plages, c’est la solution qui reste. Depuis, 30 ans, 40 ans, qu’on observe  ce système côtier, aujourd’hui, il est clair qu’on n’a plus de sédiment transporté par la mer du port vers Aneho et Cotonou. Il faut recharger les plages. Ce sont des conditions qui existent, d’autres pays utilisent ces approches, ça permet de résoudre le problème et de limiter la position qui reste.

Si on prend le cas d’aneho, qu’est ce qui se passe ?

Cette ville est une ville historique, une ville culturelle et économique dans le temps. Lorsque ces problèmes d’érosions côtières et autres pollution lagunaire par le passage du phosphate. Aujourd’hui, tous ces problèmes sont là sous des conditions qui sont inévitables. Il  n’y a plus de sédiments, il y a l’érosion côtière, l’effort de 1988 à stabiliser la ville pendant un certain nombre d’années, mais aujourd’hui, les résultats montrent que nos flux sédimentaires sont totalement baissés. Le volume est bas, tout est déchargé, il faut recharger.

La ville tend à disparaitre, quel est le niveau de progression de la mer ici ?

Le niveau de progression, autour d’Aneho, dans les casiers nous avons 2 à 4 mètres. Vous-mêmes vous avez vu nos constats de   2013 et 2015. Dans les casiers il y a un recul de 3 à 4 mètres. Ailleurs, 12 à 16 mètres par an, le résultat global d’ici 10 ans,  15 ans, si on reste dans la logique, de l’Union Africaine 2050, dans 35 ans, beaucoup de partie de cette ville va partir.

Cette partie est la partie exposée. Tout le monde est conscient que d’ici 10 ans, tout  le sable, qui est là va partir.  La route qui est là, qui est la route internationale, est un sujet important.

En quoi consiste le rechargement de plage ?

Le rechargement de plage, c’est d’allé chercher le sable  pour faire la compensation. Il te manque de l’argent, tu vas à la banque et tu le remets dans la poche et tu en as pour 10 ans.  Et, quand ça fini tu vas chercher du sable en haute mer et il y a des moyens techniques qui permettent de le faire.

Merci professeur

C’est moi qui vous remercie.

 

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