Confusion de l'information et de la communication par les journalistes, c'est le problème fondamental qui regresse la qualité des medias en Afrique.
La célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse permet aux media de se remettre en cause pour mieux servir leur pays. Car, comme le dit l'éditorialiste, Jean Baptiste Placca, en citant l'un de ses professeurs" le journaliste africain doit être un agent de développement".
Mais, la réalité est autre dans la plupart des pays africains. Faute de pitance, nombre de journalistes finissent par perdre leur crédibilité auprès des lecteurs à cause de leurs écrits ou prise de position. A part le Sénégal et le Burkina Faso, qui sauvent l'honneur en Afrique de l'ouest, les autres pays ont du pain sur la planche.
Les gouvernements devraient considérer les professionnels des medias comme les agents de développement, mais comme des ennemis à abattre.
Les menaces et intimidations ne feront que retarder les États qui occuperont toujours les derniers places dans les classements mondiaux sur la liberté de la presse.
Les difficultés des medias, dans certains pays comme le Togo, c'est l'accès aux sources d'informations, les conditions de travail et de vie des journalistes, le manque de convention collective, le problème de formation des journalistes, les intimidations et menaces, pour ne citer que ceux là.
En attendant, le procès du correspondant de RFI au Cameroun, Mohamed Abba, nous lui souhaitons du courage.
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