Il n’est pas dans les habitudes de l’éditorial de Flashmag de rentrer dans la vie privée des gens et surtout de la gent féminine, mais la situation catastrophique des liaisons amoureuses des femmes noires vivant en occident est un véritable problème de société, tant le célibat imposé par les rigueurs sociales à ces dernières, est quelque chose qui touche au plus profond de la sensibilité d’un être du sexe opposé qui a hélas le devoir moral de dire les choses tels quelles sont afin d’ ouvrir un débat honnête , pour que les questions idoines soient posés et que des réponses adéquates soient trouvées, dans le paradigme énigmatique que sont les relations amoureuses des Africaines et Afro descendantes vivant en occident.
« Pourquoi en une majorité de plus de 80%, les femmes noires qui vivent en occident sont célibataires? »
Pourquoi en une majorité de plus de 80%, les femmes noires qui vivent en occident sont célibataires? De Paris à Londres, de New-York, à Los Angeles en passant par Montréal c’est la même rengaine, nanties ou pas, elles restent désespérément seules avec ou sans enfants…
Les tragédies comme celle de Joyce Carol Vincent (1965-2003) interpellent le tréfonds de notre pensée, sur la société dans laquelle nous vivons. Joyce Carol Vincent était une britannique, d’origine antillaise et indienne, qui passa de vie à trépas en 2003 dans son appartement à Wood Green, au nord de Londres. Pendant plus de 3 ans sa dépouille resta, séquestrée dans ledit appartement sans que personne ne se rende compte de sa mort.
Ayant fait de bonnes études et ayant un emploi stable et hautement rémunéré dans le cabinet d’expertise comptable international Ernst & Young, Elle n’avait jamais eu de problème de drogue ni d’alcool. Cependant pour des raisons, inexpliquées elle quitta son emploi, sans doute en quête de quelque chose d’autre, et ce quelque chose d’autre ne pouvait être, qu’une âme sœur, la présence de quelqu’un d’autre à qui elle aurait parlé de temps en temps, elle aurait eu une brève liaison amoureuse pas plus, sa famille la croyait fiancé à quelqu’un, qu’elle n’aurait en fait du reste jamais rencontrée, racontant sans doutes des histoires pour taire les inquiétudes de ses proches.
« L’excès de solitude crée une névrose qui a des effets pervers, tels que la mythomanie qui dans ces cas est quelque chose de très fréquent et excusable »
Un fait très fréquent chez les jeunes femmes noires qui sans compagnon, vivent dans l’imaginaire mythomaniac, se mentant a elles même et à leurs proches. Certaines poussent le bouchon plus loin en s’achetant elle-même les bagues de fiançailles qu’elles exhibent comme un trophée.
L’excès de solitude crée une névrose qui a des effets pervers, tels que la mythomanie qui dans ces cas est quelque chose de très fréquent et excusable, la nature ayant horreur du déséquilibre, elles s’écrivent un scenario né dans leur esprit et se jouent ce film dans la vie réelle. Essayant de guérir de l’aliénation sociale, par un comportement aliéné.
Source: freecongo.com
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