Le secteur rural  constitue l’épine dorsale des économies des pays africains. Il représente,  plus d’un demi-siècle, après les indépendances,  plus de 80% de la population. Ce qui est  aberrant, ce pourcentage ne diminue jamais. Il est toujours enseigné dans les écoles secondaires et universitaires que la population togolaise est essentiellement agricole à plus de 80%.

Mais, tout se passe comme si les projets et programmes ne prennent pas en compte la mécanisation et la transformation  des produits agricoles au Togo.  C’est comme si rien n’est fait pour améliorer ce secteur qui pourra contribuer énormément à la croissance économique du pays.

Malgré les efforts consentis par le gouvernement togolais, le secteur rural fait face à de nombreux défis tels que : l’amélioration durable des performances des systèmes de production, la gestion de l’environnement, l’adaptation au changement climatique, l’insertion accrue dans les chaines de valeurs.

Les  méthodes des agriculteurs, à l’intérieur du pays, sont en déphasage avec les évolutions en cours. De la daba en passant par la houe, les méthodes cultivables ne sont plus compétitives sur l’échelle internationale. L’agriculture est mécanisée est plus à la mode et plus compétitif.

La multiplication des programmes agricoles et projets ne prend pas en compte l’aspect mécanique, qui pourra définitivement transformer les pays en voie de développement dont le Togo. 

Au Togo, les conseils  développés par les Organismes non gouvernementales sont comme de l’eau versée sur le dos du Canards. Alors qu’il suffit de prendre en compte leurs études pour moderniser l’agriculture. La mécanisation de l’agriculture togolaise va considérablement augmenter les excédents agricoles et permettre à tous les Togolais de manger à sa fin.

C’est ce qui a motivé l’organisation d’un forum national pour le conseil rural du Togo le jeudi 25 septembre 2014 à Lomé. Le développement du Togo passe nécessairement par la mécanisation de son agriculture, car l’époque de la houe est dépassée.