Le ministre Yark  Damehane, après l’agression de deux journalistes la semaine dernière, a présenté ses excuses aux hommes des medias le dimanche 19 janvier 2014.

Mais,  comme le déplore  beaucoup de journalistes, il  ne pourra pas être derrière chaque policier et gendarme pour leur dire chaque jour, heure, minute et seconde de ne pas agresser les journalistes.

Pour le président du Conseil national des patrons de presse (Conapp), Jacques Djakouti  reçu le dimanche 19 janvier sur la télévision  du futur (Lcf) : « la responsabilité incombe d’abord aux gendarmes, les policiers qu’on met souvent aux  carrefours, qu’on envoie souvent garantir la sécurité des manifestations, c’est là que chacun prendra ses responsabilités. Les medias sont entrain de jouer leur rôle ».

Il a ajouté que : «  Si on demande à un journaliste de présenter sa carte de presse, si le media présente sa carte de presse, il n’y aura pas de problème. L’autre aspect, quand ils ont retiré l’appareil photo du confère, ils sont allés à la gendarmerie et ont enlevé la carte mémoire et nettoyé les images. Ca  ne sert à rien de nettoyer les images, car c’est une opération que vous êtes entrain de faire au vu et au su de tout le monde (…)  ».