Nu, dépossédé de ses richesses,  le Togo, à l’état de nature, a besoin des législations pour se conformer aux normes  internationale. Le non-respect des textes que l’on  s’est fixés  et le manque de courage politique ne favorisent pas le décollagent  du Togo. C’est bien beau de parler de croissance, de construire les routes, d’assainir les finances publiques, de créer un guichet unique, d’introduire l’Office togolais des recettes….Mais, peine seront ces efforts si dans le système Togo, les gros poissons et les petits ne peuvent pas vivre dans une seule rivière.

Depuis 1990 à nos jours, le RPT devenu UNIR, par la force de la nature, et les partis de l’opposition n’ont pas su saisir la balle au bond pour hisser le Togo dans le concert des nations  ''sérieuses''. Il manque dans ces deux camps, un homme courageux capable de transformer  l’eau en vin, comme Jésus l’a fait aux noces de  Cana devant les convives.  

Avoir les beaux textes au monde et ne pas les appliquer s’apparente à la métaphysique de Kant, qui  marche  sur une seule jambe.  Comme le Togo  a perdu le chemin, il doit arriver à la conversion par les propres frais de la même volonté qui l’a conduit à la chute.  Pour y arriver, il a besoin d’un homme politique  courageux pour siffler la fin de la récréation.