

Après les états généraux de la presse togolaise, les regards des journalistes sont tournés vers la signature d’une convention collective.
La convention collective qui reste un accord entre l’employeur et l’employer sous la supervision d’un inspecteur de travail reste et demeure l'une des conditions nécessaires pour la professionnalisation de la presse togolaise.
Les états généraux qui ont eu lieu du 30 juin au 2 juillet à Kpalimé ont permis aux participants d’e faire les recommandations pour permettre l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes, la formation des journalistes, l’augmentation de l’aide de l’Etat à la presse etc…
Mais, ce que certains journalistes regrettent, c’est l’absence d’une feuille de route à court et à moyen terme. Ce que regrette également le syndicaliste Akoueté Beleki.
« Après les états généraux, il n’a y a pas de feuille de route à court et à moyen terme pour voir ce qui peut se faire à court et à moyen terme », a-t-il déclaré sur la radio Victoire fm.
Parmi les résolutions prises à Kpalimé, il est temps qu’on exige une convention collective dans le monde de la presse, à cause des pénibilités du travail.
Ainsi, un contrat de travail rassure et garantie les journalistes et peut accroitre la productivité des entreprises de presse. Loin de léser les patrons d’entreprise de presse, la convention collective avantage aussi les patrons de presse. « Mieux vaut le faire actuellement et non le faire sous la pression sociale », précise l’ancien journaliste Akouete Beleki.
Au sein de certains entreprises de presse, le smig n’est pas même pas payé pour tendre vers la déclaration à la caisse nationale de sécurité sociale (A la caisse nationale de la sécurité sociale, l’employeur paie 16% et l’employer 4%).
« A défaut de convention collective, il faut des accords d’établissement. Pour le moment, chaque entité peut avoir sa convention collective » a ajouté Akoueté Beleki.
Après ces états généraux, c’est aux journalistes de veiller au grain, de rappeler au gouvernement et aux patrons d’entreprise de presse, ce qui doit être fait. « Il revient aux organisations syndicales de presse d’arracher leur droits, car personne ne viendra le faire à leur place », une maxime au sein du Synjit.













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